DZIS, Minéral,

travaux d'atelier

juillet 2007 - mai 2009

Journal du jeudi 22 novembre 2007.

 

Le premier jour : " j'ai un questionement, sur la mise en ligne du site. Il a commencé le 3 novembre 2007. Je l'identifie par son numéro de version. Aujourd'hui c'est encore beta. Une information supplémentaire me semble nécessaire...Et il n'y a pas les grands formats. Encore à photographier avec une lumière printanière. Ils feront la version 1. Même par leur nombre réduit : 6. Je finis les vernis en décembre, une série de 10 dzis qui font un peu plus qu'un quart de mètre carré. + des plus petits et une mini porte de grenier dogon. Vernis pour 7 et les suivants en janvier. L'espace, aujourd'hui sur Paris est un problème. Dans la superficie de mon atelier je ne peux assurer que des petits ou moyens formats. La limite est d'environ : 1m50 sur 2m50 environ, mais pour ces mesures, trés limité en nombre succesif. J'aime travaillé en série vue les temps de séchage pour mener une peinture. Web : les galeries. L'ascenseur est une interaction qui me plaît. Je dois trouver un modèle -un bon fichier de départ- il faut chercher encore. Flash ou un javascript afin d'alterner des modéles de galeries. Quelques interrogations informatiques/numériques. Mais l'atelier peut-être visité, le web est une représentation en même temps qu'un processus d'informations. Les huits premiers dzis sont sur les murs. Ceux en cours sur les tréteaux. Je peux les présenter : m'écrire. Est-ce que j'écris pour refaire un journal d'atelier ? A chaque jour et chaque nuit, c'est un quotidien mêlé...les mots se déroulent en fils comme les couches de pigments en strates qui se découvrent sous la main du papier à poncer. Des gestes de mémoire. Faire advenir.

Faim de couleur(s)

Des pigments, de la gomme laque sur du bois. A l'horizon-tal. Avec les murs, c'est une question de rythmme. Je peins liquide ou épaisseurs. Sans pinceaux ou si peu. Le choix du pot. Le contenant, un micro-espace. Déposer du pigment, poudre, la laque le fluidifie : matière(s)-couleur(s). Mélanges. Ils séchent pour voir. Parfois un jour ou deux. Puis le poncer. Avec une machine, mais le plus souvent à la main. Au toucher. Voir et apparaître. Le vernis les transforme en définif pour un accrochage. C'est peindre...pour moi.

 

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Journal 26 novembre :

 

A Tribute to John Cage by Nam June Paik 1976


Cage online


silence -- Scholarly discussion of the music of John Cage.

 

-9h16- je dois écrire sur ma série dzis. J'ai trouvé 3 liens sur John Cage pour mon site en dédicace et référence. Avec les agates j'ai eu cette immersion. Une recherche associative de formes et couleurs à chaque formats. Comme avec les polas mais "de face". Les dzis, je les observe. Les polas sont déjà une pratique de la peinture. Un média-support. Les dzis sont des objets terriens. Quelle peinture peut inclure ces minéraux ? Installation-peinture, une peinture installée-fragments- ou différenciée en objets. Partir du tableau vers un microcosme. Ou un peu le même regard qu'avec un microscope. On déplace le champ visuel. Balayer. J'en reviens à la marche et aux pas. Le tableau, lui, demeure dans un unique contigue, qui tend à l'intemporel. L'installation, les performances et les happenings sont plusieurs : un sable qui coule entre les doigts. Entre l'agate et la laque, c'est d'abord une relation intime. Dés la maturité de l'idée, devant mon écran, le surf sur ebay m'a permis d'associer du minéral, des couleurs, des matérialités et des formes avec ma peinture. La naissance d'une série. Une suite à mes haïkkus-peinture. Je pouvais remplacer les polaroïds par des dzis. J'y associais aussi les rituels présents lors de ma pratique picturale. Un symbol forgeait un concept. J'ai décidé d'en réaliser une première série de 10 début juillet. Aujourd'hui, j'en suis à 8, dont 7 de cette série de formats initiaux. Egalement : aprés le choix de la première dissociation, pola, agate, j'imagine un format en bois. Dans l'atelier. Puis des couleurs avec quelques formes originelles (ici, liées avec les agates, en opération de classement, qu'est-ce que je reprens, accentue ou souligne ?). Le minéral est pour moi la suite du végétal, au-dela des racines du bonsaï. Le contraire de la lumière, des feuilles et de l'air. Rituels et dzis. Une amulette tibétaine comme origine provoquant une série de peintures. Une seconde série est conçue mais non débutée avec opales et pigments phosphoresents. Lumière(s). Pour la fin de l'hiver prochain. Dzis peinture(s). Le choix d'une ou plusieurs pierres est rituel. Il développe d'autres choix de pigments et de matières pour constituer l'épaisseur finale d'une de mes peintures. Sans le vernis. Celui-ci est la finalisation d'un format. Sa préparation à une exposition future. Le choix d'une agate débute, son vernis l'achève. Un processus de peinture.

Les pierres sont attachées avec du fil de cuivre recuit pour ligaturer des bonsaïs. Une histoire de rituel.
Une attache codifiée, symbolique.

Dzis. Ont-ils à voir avec Cage ? sur le lien cliquable avec une souris ou autres pointeurs. Les dzis, je dois construire des formats plus grands. Avec 2, 3 ou agates. Pour février. Vernis laque blanche.
Je dois prendre du temps pour peindre, quelques heures, aujourd'hui. Osciller entre une couche succéssive aux précédentes ou poncer. Recouvrir ou découvrir ? Découvrir par le bout des doigts sur le papier à poncer. Ou choisir un pot en fonction de la surface où déposer de la peinture. Puis les pigments. Verser la laque en fonction de l'épaisseur. Mélanger...Verse sur la surface prévue. Attendre le séchage.recommencer jusqu'au ponçage. Finir par le vernis. Comme une recette de cuisine. Xavier de Langlais pour la peinture à l'huile et autres.
Avec les agates dans certains moyens formats j'ai envie de revenir à du lisse. Plus de brosses.
Plus de jours d'ateliers. Se lever pour peindre comme aujourd'hui. J'écoute de la musique : Namgyal Lhamo, tibétaine. Pour peindre... Mon rapport au Tibet est par la musique électronique et son esthétique du recyclage. du remplacement. Pour dénoncer cette disparition. Une première exposition de mes dzis... Les agates remplaces les polaroïds, plus objet.

Au-dela de l'honnèteté civique, l'université m'appris l'honnèteté intelectuelle. La rigueur n'est-elle pas un éclaircissement de la conscience ? Précisions. Voir en peinture ? En dédicace à B. Teyssèdre.

-11h20- entre-temps j'ai upgradé urls avec les liens-Cage (WS_FTP95)
-11h45- j'écris bien une présentation de mes dzis, ici. au clavier.

Dans l'atelier :
" j'aime être assis sur mon fauteuil à regarder les murs de l'atelier, les 8 premiers de cette série et au-dela". Les analyser. C'est comme avoir un sens des responsabilités. En première réponse ou diagnostic. Voir, c'est superposer, déposer de la peinture au-dessus de la couche précédente ou poncer.

C'est quelque chose de merveilleux de faire son travail. La porte de la pièce à côté. L'atelier. Harmonies en pulsion de vie. Peindre c'est liè avec naissances. Exposer c'est l'age adulte. Entre, les lenteurs de chaque maturation.
J'ai quelques idées pour la musique de ce site. Mais un tout. Interactif. Clics.

-13h55- l'eau des bonsaïs goutte sous les fenêtres. "arrêtez la piscine" dit-il en bas. J'arrose mes arbres en préparation de peindre. Liquides... Mon romarin fleuri sur sa plus haute branche.

-13h58- j'y vais. Sans les clics de souris... mpeg3 ou wma, dans l'atelier je retourne à la version cd audio des écoutes. Un album tibétain...

-17h28- je reviens de l'atelier. 3 petits fonds en noir de vigne plus les 3 derniers de la série dzis en cours. J'ai avancé.


ooo ce texte coule bien -1 ?- ooo

 

statut = mise en ligne :-)

 

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3 décembre 2007 :

 

aujourd'hui, c'est dans les noirs. Des fonds et des motifs. Noir de vigne ? Un choix de couleurs...Je continue les dzis. Ces amulettes sont-elles les gardiennes d'un seuil ? De passage(s) ? Celui d'une promenade-peinture. Marcher pour regarder, observer. " ... des pas dans l'atelier, des pas pour voir " .

Dans mes photos ci-dessus, c'est un reportage d'atelier mais aussi l'exposition d'un capteur numérique à un tissu social et économique de paysage urbain. Par la fenêtre...chocs de couleurs. Deux espaces. L'un après l'autre. Puis les murs sont habillés. Les formats sont accrochés. Fermer les yeux pour redécouvrir. Des vues.

Les lettres sur fond d'écran numérique noir sont aussi des passages et les cristallisations d'idées en lignes qui s'écrivent : journal.

Reflets ou polis des agates dans la lumière, vernis des peintures. Montrer sous le soleil, le flambeau solaire. Les prendre, les déplacer et les accrocher. Après je m'assois dans mon fauteuil et je regarde pour voir. Quel pigment ? Quelles associations de couleur ? Quelle épaisseur ? Je peins en versant mes mélanges pour des horizons en séchage. Tâches, surfaces brillantes en devenir. Repos. Différents états ? Odeurs...

La préparation des formats, c'est une toute autre activité. Régulière et prévisible.

 

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5 décembre 2007 :

 

le jour est initialiser. Un écart constitutif du réel. Journal à la troisième phrase...phase ? Mot pour mot. Mots après mots. La formation d'une surface à peindre est le but de toute préparation des formats. L'"après". Géométrie d'un espace. Le choix d'une pierre ou non pour une surface à peindre.

La répartition des pierres reçues. Structurés en formats. A reception. Déballage et découvertes...mais une journée. Proche du temps réel.

"Dans le menu, réactualiser, de page en page"

"il était une fois..."

Les mots se peuvent-t-ils se dissoudre dans l'écriture ?

Des matières sur les pierres. Aux reflets...Une nouvelle série : les totems. Des agates allongées se poseront en scarifications. Un autre format dans un autre face à face. L'arborescence d'une autre série.

"Quelle est la couleur de ton ciel ? "

Une phrase est une phrase. Des dimensions. Contenues mais déclarées.

>C'est public.

:-)

Corps à corps.

"je sais juste ce qu'il y a à voir dans cet élan"

"c'est repartis, c'est çà le principal"

Un et deux et trois et quatre et cinq. Qui est dans l'ombre ? Sa tête émmergée. Qui le surveillait ? Ne pas perdre...

...je me sens très bien. Touche(s)...Là dessus je m'y entends. Que vais-je revoir ? Online. Avant les vernis, avant le ponçage, les couches se supperposent. Poncer est une géologie, une mémoire à retrouver dans une découverte continue. Contigue, l'autre surface. Par dessous le vernis. Sécher. Doucement. C'est dans quel rayon-lumière pour l'apercevoir ? Ou dans quel pattern acid 303 ? Il faut continuer d'agir en cherchant les choses. Quel catalyseur ? Toujours des regards pour intervenir. Sans grands projets, juste quelques déterminitions. Petit à petit en recherches approfondies.

 

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Paris, 10 décembre 2007 :

 

Travail sur le site. Les galeries, structurées, et un fond papier chiffon sur : Textes. Les vignettes me font penser à un jeu d'arcade par l'interface souris ou autres pointeurs. Vite, d'un côté à l'autre.

Dans l'atelier des couches de fond. Une de plus sur chaque format. Arroser les bonsaïs.

Les chats dorment. La compagnie est en pause. Diane, Noel et Mephisto.

La porte est ainsi fermée. Je ne veux pas des chats dans l'atelier. Sauter entre les pots ou se cacher derrière les peintures ou les meubles. La poussière en pigments au sol. L'une des places de Diane est le tapis de la souris ou mes genoux. A l'ordinateur.

Les arbres respirent un repos hivernal.

Une musique de jazz au loin, fenêtres ouvertes dans l'atelier. Une réverbération de l'atelier. Parfois fenêtres hurlantes.

Sons...

Les formats seront prêts à peindre à la fin du mois. Couches après couches en fond(s). Des pierres et des idées et des sensations. Peinture. J'ai décidé de retourner à du lisse. Des épaisseurs bien poncées pour ces trois là. 36 x 33,5 cm. Fond noir de vigne. J'ai un premier choix d'agates. Petites. Trois plus la porte dogon. Quelles séries ? Une dzis et l'autre, africaine et grenier. Dans cette pièce. Ici. La porte d'entrée fermée. Assis dans l'atelier j'ai désiré et j'ai vu. Au bouts des doigts et à l'oeil. Quelle surface au sol ? Réduction immédiate dans leur taille. Bienvenue dans l'atelier, l'hospitalité est de mise. C'est le début d'une peinture qui ne se capture pas. Une combinaison de lumières. Lumières, s'il vous plaît. Etonnant. A chaque fois la photo ne rend pas la matière des laques. Il faut les voir. Se poser la question ? Qu'en pensez-vous ? La peinture peut modifier sa propre image. Un ascenseur, une souris, une interface. Pointer un look. Des heures. Sa diversité. Inventorier par les surfaces quelques harmonies. Comme les vernis synthétiques ou naturels à la gomme laque. C'est selon. Mais le rendu photographique n'est pas comparable au voir physique dans le rayon du soleil. Se déplacer.

Etre précis.

 

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21 janvier 2008 :

(un peu de musique)

 

instrus

L'Adour

 

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14 avril 2008 :

 

...un réveil ! Après hibernage.

Ocean jasper

orbicular, translucent... des minéraux entre terre et mer dans les marrées de Madagascar. Découverts, recouverts, c'est selon le reflux.

Une nouvelle série avec un format plus grand. Je devrais pouvoir les construire pendant les quinzes jours. Pour le bois : 1m20 X 0,80m + totem photos (0,30 + 0,10 vide). Par instalation. En créer 3 ou 4 d'ici juillet.

Les bonsaïs sont à nouveau sur la fenêtre depuis quelques jours.

Et je retourne dans l'atelier...avec des idées bien mijotées.

J'ai monté ce fichier texte pour y écrire et reprendre mon journal. Clavier fr et logitech, confortable et ergonomique. Le bougé "fast" et glissant d'un mulot. Le journal se retrouve par une activité croissante... Les phrases se meuvent petit à petit. Chacunes à leur tour. Tappées dans la mémoire du disque dur. Cinq mois après avoir commencé ces quelques pages "online" de mon journal...

Travail dans l'atelier : pâte à bois, aujourd'hui. Un autre format pour les dzis. Plusieurs séries simultanées . J'en débute deux depuis le bois.

J'ai aussi du bois pour fabriquer un "totem". D'abord l'apprêt. Le choix de la ou des pierres. Des couleurs...verts, jaunes...

 

Ecrire...

Peindre...

 

Aprés le sommeil, le réveil... une porte, une rue plus loin. L'accès en espace qui peut être organisé. Continuer !

Arrosage des bonsaïs en rituel matinal. Passage dans mon atelier, ouvertures.

Reboucher les trous sur la surface à peindre. Laisser sécher deux jours. Prêts pour l'apprét. Puis un fond en début de laque...

Du végétal au minéral. Ocean jaspers. Des formats futures. Statut : en cours. Un début pour cette année.

A-priori avant l'achat de bois. J'ai déjà calculé la surface globale pour débuter cette nouvelle série, les ocean jaspers. Deux, trois ou quatre en fonction de la place. Plus un dernier dzi : 0,53 X 0,51 m. Douze formats au total pour les dzis. Cinq sont finis. Un 0,60 X 0,80 en premier totem aussi. Voilà le programme.

Quelques nouveautés sont à prévoir et à partager...

 

 

 

 

Un deuxième jour : " à demain ".

(Gaïa, la terre, son soleil, une chronologie avec nous. Devenir mobiles...)

 

(-:

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15 avril 2008 :

 

Arroser le glycine et préparer la pâte à bois. Aplanir en surfaces à peindre. Séchages.

 

 

Aujourd'hui je suis en grève. Manif à 14h République.

 

 

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22 avril 2008 :

 

 

 

 

Pour ce matin couche de fond sur le bois. Poncès et nettoyés hier. Je vais partir en vacances 7 jours la semaine prochaine. Hurghada, mer rouge sur le continent africain. Au retour j'aurai un fond bien sec. Trois couches en gomme laque avec un pigment avant. J'ai trois, quatre jours afin de monter un premier fond à peinture(s). Et reprendre les ponçages sur ceux qui sont peints. Trois sont visibles sur les tréteaux. Aprés pourquoi ne pas en avoir à vernir ?

 

Liquides :

L'eau, une fonctionnalité plus qu'un rituel. Laver.

Gomme laque, liant. Alcool : s'évaporer. L'oxygène de l'air comme réaction chimique.

Peindre = recouvrir.

Poncer : découvrir

Vernir ou révèler

 

C'est la prescription de mon équilibre. Retrouver des gestes... Le tableau n'est-il pas du sens accroché sur un mur, en regards ?

 

 

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24 avril 2008 :

 

Préparation des surfaces Ce matin. Lisses et dures. Les monter ou les dresser. J'aime peindre sur de telles surfaces fabriquées. Etayer par du bois. Le support cadré d'une peinture...couleurs-pigments, gomme laque. Juste pour voir.

 

Les couleurs sont dans des pots, pigments en poudres. Sur le sol, l'étagère et la table du chevet. Vaste palette en étages. Sous la fenêtre. Décider de choix et d'associations. Par mélanges ou non. Epaissir et/ou fluides : une charge de matière. Puis verser. C'est un peu l'organisation de ma peinture avant les poncages. Le vernis est une forme de signature, le dernier trait.. Dériver, c'est associer formes, couleurs et textures à partir de minéraux. C'est ma peinture aujourd'hui. Un regard sur une pierre touchée par un rayon de soleil. Calibrage des couleurs. Un pot vide et les pigments. Décisions. L'initialisation d'un format. Le travail du peintre dans l'atelier. Au jour le jour. Entre poussières et séchages. Les pinceaux sont à nettoyer dans un bidon d'alcool, couverts. Sous les tréteaux en gain d'espace. Une chambre-atelier de peinture. Lieu de ma pratique. Les bonsaïs sont un jardin de verdure dans une cour d'immeuble parisien. J'aime voir le ciel et les jaspes océans sont une terre ancrée dans le sol que je foule. Assis sur mon fauteuil. Pour préparer un ou plusieurs formats. Je compare les pigments dans leur pot. En face à face. Regard puis sur un mur : regards. Des arbres sont sur ma fenêtre. Mon atelier est un espace assis. Le côté exhibition est en mouvement. Voir n'est pas statique. Même assis dans un fauteuil. Fabriquer la peinture est à l'horizon. Sur des tréteaux. En dessous de la ligne qui court au delà de la fenêtre. Les formats en attente et en cours. Les murs-galerie sont un autre horizon qui arrête avant le dehors. L'atelier du peintre n'est il pas un jeux de lignes ? Un souffle qui tente de s'éterniser sans ombre. Un chemin qui n'est plus fictif dans une galerie. Aujourd'hui est conjugué par peindre. Un corps à corps. Maintenant. Poser le clavier stylo pour les pots et les pinceaux. Arrêter d'écrire avec des mots pour peindre... Dehors les oiseaux chantent avec un soleil radieux. Un bol de thè rouge de Chine fumant. Méditation visuelle. D'abord à l'horizontal, assis, une préparation dans l'acte de peinture et de ses rituels. Peindre est actions. Agir ! Imprimer peut-être la page de cet écran. Des entrelacs de lignes se superposent au texte et se forment en réseau de dessins. Griffoner sur du papier. Le thè a refroidi pour le boire. Changer de pièce, hors du net et des ordis. Dans l'atelier. Là-bas... Quitter ce journal comme un logiciel. Ou redémarrer la machine. Clic. Peindre est plus complexe. Processus, arts. Vie. Le plus redoutable c'est d'y être dedans. Des périodes. Le beau temps est de retour sans averses. Chaud à 18° . Important dans les séchages avec l'hydrométrie. Le matin c'est café. L'atelier c'est encore meilleur dés le matin. Du temps : la journée. Je ne suis pas artiste résidant ! Mais aussi deux heures d'écriture en attente de séchage... Continuités. Je travail par séries. Le nombre c'est selon les formats. Sur les murs je les nomme : installation-peinture. Méditation visuelle. L'atelier du peintre, une pratique. Sans mystère. Eprouver ses propres pas et définir un modelé. Formes et textures-couleurs s'éprouvent mutuellement. Liquides séchant à durs. Formations géologiques. Peinture(s).

 

 

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Paris atelier, 5 mai 2008 :

 

Retour après la découverte d'un désert africain. Hurgada, Egypte. Dans le camp des bédouins 8 années sans pluie...

Aujourd'hui ponçage de 1 ou 2 dzis en finitions. Choix des abrasifs et de leurs grains. Pour limiter la diffusion des poussières je vais travailler à terre. Un travail au bout des doigts, avec la main. L'autre tient le format. En forces. Oter de la matière. Enlever : regarder dessous. Toujours avec lègereté...une question de touché et de sensation. Modeler la couleur ?

 

Passage dans l'autre pièce : du temps d'atelier.

 

Découper les abrasifs. Poncer par des gestes précis et fluides. Une légèreté appuyée... Passages en textures. A vernir.

 

 

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Paris atelier, 9 juin 2008 :

 

Préparation de grands formats pour cet été. Menuiserie et choix d'ocean jaspers...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Paris, atelier 22 juillet 2008 :

 

Couche après couche un fond en couleur noir de vigne : 3 formats de 122 x 83 cm "je vois en 2 dimensions, peinture(s)".

 

J'ai 4 jours pour les débuter. Vendredi : périple métropolitain ludique, auvergne, pyrénnées; pays basque. 3 semaines. Gomme laque à préparer aussi. 4/5 litres. Dommage de rater ces 21 jours de dissolution des paillettes dans l'alcool dénaturée. Plus deux moyens formats : 80x60 cm et 51x53 cm . Et 3 petits : 36x33 cm. Couleurs rasta. Une forme de commande que je me suis passé ! Deux pour des amis et un pour moi. Quatre jours et deux semaines fin aoüt. Du travail... Pour les deux moyens formats je ne suis pas encore fixé à cette heure pour les pierres. Le "50x50 " sera dans la série des dzis. L'un des grands sera un jaspe impérial tout en longueur et deux oceans jaspers. La pierre induit une dynamique des couleurs dans ma peinture et les séries actuelles. Le choix des pigments, leur concentration vient dans ce qui est déjà un cadre établis par des décisions. Mes choix.

Un pot, de la couleur (un ou plus en pigments). Puis la fabrication du liquide, son épaisseur ou sa fluidité. Au pinceau je garde une texture liquide. Pour l'épaisseur je préfère directement avec le pot. Verser...dessiner, des gestes. Des outils et des fonctionnalités.

Les plantes et les bonsaïs sont arrosés. Maintenant dans l'atelier...et non dans son journal !

Des rouges, des jaunes, des verts et des ocres, des terres en couleurs-pigments. Des pots aux formats. Peindre, transformer par un processus de fabrication des poudres de couleurs en surfaces épaisses ou en glacis sur un support : le format. Matière(s)-couleur(s). Textures. Puis séchages. La matière se contracte dans une évaporation d'alcool industriel.

 

 

 

 

Cinq couches chacun. Prêts à peindre. Une surface en accueil de gestes. "On ne les vois pas tous sur la photo !". Une évolution suite au cliché du 9 juin dans lesquels les formats n'étaient que bois. Avec les pierres et les minéraux :

 

 

 

 

Pour les trois grands formats. Pour le dzu :

 

 

et le 80x60 :

 

 

 

 

Les formats apprêtés avec leur pierre, en regard(s)..

Peindre. Une diversité.

Les couleurs deviennent des textures, des matières, des horizons sur les formats. Regard(s).

Une longue série d'heures de travail jusqu'au ponçage...

 

 

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Paris, 23 juillet 2008 :

 

In situ : atelier.

Par l'écriture du journal, les mots deviennent un rituel d'entrée dans la peinture. Une entrée. La porte de mon atelier, son fauteuiil. Regarder, observer et voir... peindre. Avec mes arbres et mes pierres, mes peintures sont des haïkus visuels. Une gestuelle rustique et nature qui libère les couleurs dans leur ëtre. Peindre comme répandre mais organiser. Rendre compte avec des photos en journal, ou écrire. Couleurs et mélanges. Mixtes. Textures. Les pigments capturent les lumières. Eclats...

On ne peut umaginer les textures et leurs lumières de mes peintures. Les photos ne sont que suggestions. Mémoire(s). Voir.

Peindre. Quel signe premier sur cette espace vierge, le format ? Des déclarations de couleurs sur du bois. Vernis. Eclat(s) et poncer. Un chemin de sens sur des surfaces. Des pigments de terres, végétals, minérals, chimiques ou synthétiques dilués dans l'alcool dénaturée industriel. Verser, mélanger, secouer. Répandre. Des supperpositions à poncer puis vernir à-venir...

 

 

De quoi lire et voir.

 

L'identification des pierres avec leur format pré-structure toute composition. Avec le support noir les couleurs doivent-elles être entre pierre et noir de vigne ? Recouvrir pour aujourd'hui. Quel pigment ? Un pot propre pour y déposer une couleur fabriquée et texturée.

En fond d'atelier : Portishead 2008. Machine gun. Les cordes d'une basse équalisée en canon. Note modulée par un lfo à l'infini de son sustain. Répétion(s). Accords en pédale d'effet qui règlent un son d'orgue Leslie. Analogique. 68. Quarnante ans ! La voix de Beth Gibbons.

Premiers mélanges : rouge porto et sienne naturelle. Partir du fond, c'est plus intensif. de grandes surfaces.

 

 

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Paris, 30 octobre 2008 :

 

In situ : retour.

 

Sur la même série. Je viens de finir la peinture. Une dernière couche, en épaisseur. Prévisualiser pae Gimp.

 

Avant recherche graphique :

 

 

Avec Gimp :

 

 

Peint :

 

 

Le retourné 90% est physique dans l'atelier.

 

 

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Paris, 11 janvier 2009 :

 

Après quelques vacances la peinture a repris son cours. Le dernier grand format est prêt à être vernis. Quelqies moyens formats sont récupérés et en cours. Mélanges-couleurs.

Pour les vacances musique avec un access virus ti snow. Le pied en stand alone...

Red Sea, Sharm El Cheik avec Juliette comme un poisson parmi les poissons. Quellles parades colorées !

http://jac.arts.free.fr/Holidays/web/SharmElCheik/Accueil.htm

 

 

 

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Paris, 20 janvier 2009 :

 

En cette nouvelle année : "My wishes of success..."

Warms regards, dirais-je dans un e-mail pour conclure un synthé analogique. Cher lecteur. Peintre et un peu musicien, je n'écris plus de poême depuis de nombreuses années. Juste un journal d'atelier.

"Et pour aujourd'hui lombalgie aigüe, impossible de peindre ! Assis sur ma chaise pour limiter les déplacements"

Ecrire ?

(11h10)

 

Bosser dans le lit avec le Snow, Access Music. Rechercher, expérimenter dans les sons. Supperposer des parts en multi nécessite du rythme mais crée des idées de morceau. J'installerai ultérieurement l'OS 3 béta qui vient de sortir. (15h)

 

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Paris, 30 janvier 2009 :

 

A défaut de peinture, vue ma mobilité réduite je suis encore incapable de réaliser les gestes nécessaires afin de peindre, voici donc un peu de musique !

 

Sharm El Cheik. Comme titre. C'est là-bas que j'ai trouvé mes sons avec mon Virus Snow. Avant hier j'ai pu faire un peu d'impro avec mes multis. Mon ordi faisant des sienne, écran bleu intempestif, le mixage est fait avec Ableton Live et URS pluguns, mais l'enregistrement est "réduit" par mon Zoom H2. Au moins il ne plante pas !

 

Jeu minimum et répétitif puisqu'impossible de me servur d'Ableton sous ce foutu ordi ! Un exemple "en cours" de ce que je cherche, une démo, sous forme d'une impro. J'aime beaucoup mes basses et certains morceaux ont la pèche. Rien que le Virus et uniquement lui en mode multis, pattern par part et la touche audition. Je le controlerai avec un sequencer après... Ad minima !!!

 

1_Sharm El Cheik

2_Moon Break

3_Bedouin Camp

4_Red Line I

5_Blue Line II

6_Elektric

7_Acid Line

8_Atmospheres

9_Ballad

 

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Paris, 24 févier 2009 :

 

Diaporama

 

 

 

 

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Paris, 20 avril 2009 :

du travail dans l'atelier cette semaine. Dans les bleus. Deux rouge(s) vernis poncé et repeints. Peut-être vernir en fin jeudi ou vendredi ?

Il est full ::

 

 

 

 

 

 

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Paris, 22 avril 2009

tout frais de mon atelier, bleus, verts et noirs :

Textures220409

Détails

Avant le vernis.

 

 

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Paris, 23 avril 2009

2 couches de vernis "satin" (au niveau texture c'est le meilleur rendu). Hier 18h, un litre complet et ce soir (19/20h). Sec, demain soir. Deux fois 24h. Attente = séchage.

 

En formats :

Beaucoup à voir... Bleus, rouges, verts, jaunes, ocres, terres, noirs... pigment(s).

Dans l'atelier tout y tient !

Je les photographierai après ce vernis printanier ...

 

 

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Paris, 28 avril 2009

 

Un peu de soleil pour les premières photos des nouvelles peintures.

 

 

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Paris, 1er mai 2009

 

Vernis synthétique sur une matière picturale naturelle, la gomme laque. Pour cette série je n'ai pas monté de vernis au tampon. C'est un choix qui développe cette exploration terrienne de matières en craquelements. Les tampons sont en finesse et lisse alors que le flatting me permets d'engluer mes matières. Cette épaisseur solidifie ma peinture.

Pour cette après-midi à 14h manif unitaire : toutes et tous ensemble. Défiler, marcher en avant...

 

 

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Paris, 5 mai 2009

 

Le temps du regard qui reçoit les compositions. Observer, équilibrer, analyser pour signer ou reprendre et continuer. Quand une de mes peintures est signée une harmonie est confirmée. Sinon je ponce et je repeins.

Aujourd'hui je pose mes formats pour les voir. Des choix, des décisions. Et aussi une contemplation.

 

Après une séance j'irai chercher des agates. Pour un ou deux des formats vernis et pour la prochaine série. Combien ? Deux ou trois ? Des 60x80 cm. Je préfère plusieurs séances de "contemplation" de mes peintures avant de signer. Un certain temps pendant le séchage. Je les sors dans le séjour. J'ai plus d'espace et de recul pour les observer. Les photos, je descends dans l'espace vert au soleil-lumière (regards). Marcher, tourner autour. Voir c'est physique ! Dans un corps à corps pour rendre du visible. C'est mon travail de peintre, me semble-t-il. Assis également. Ce que je cherche c'est un équilibre. Art ? sous la forme de process. Des choix. Ma signature en ultime validation. Le fauteuil ou la chaise et des pas. Soi-même se placer dans l'équilibre de ce qui émerge d'un tableau, afin de le recueillir (une/ma pratique). Calme : une attitude. Une fenêtre sur un autre monde, d'autres mondes, des séjours séjourner voyages. En dehors. Au delà. Voir. Autrement qu'une exposition. C'est la sortie de l'atelier pour les nouveaux formats. Certains avec leur minéral, d'autres en attente de le trouver. Du temps différents entre finis ou non. J'aime continuer l'exploration des matières-textures et reponcer. Le vernis solidifie les épaisseurs. Des durées d'espaces visibles. Contempler, s'impreigner.

 

Un temps de la journée pour la musique après la peinture ?

 

 

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Paris, 7 juillet 2009

 

 

 

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Paris, 26 février 2010

 

Reprise... J'ai débarassé la pièce afin de me réapproprier cet espace. Mon atelier. Début en ponçage. Préparer des surfaces qui recevront la peinture. Une stratégie de termps, efficace la semaine prochaine. M'y remettre. Comme une série d'exercices physiques le matin, en réveil du corps. Peindre.

 

Les deux Bleux en 40x60 sur la photo, vernis, et un Ocre(s) 50x50, juste les pigùments. Poncer les trois pour améliorer une précision et une harmonie. Je peux les amener vers une harmonie plus forte..Une finitude. Je débute par ce que j'avais en tête en juillet. Un décapage du vernis, préparer leur surface. Du temps et de la sueur ! Peindre...

Des touches, des gouttes en liquide.

J'ai un peu de temps pour une nouvelle période de peinture... Quelques photos d'atelier, aujourd'hui ?

En premier lieu me préparer au ponçage. M'habiller. Quel grain ? Du 100 pour décaper l'épaisseur du vernis.

Bleus... Peindre...

 

C'est bon ! Je peux prendre un bain... Première journée de reprise de la peinture et de mon journal d'atelier. Musique : Woob2.

 

C'est l'objectif de ce début : poncer et vernir le 50x50 ocres et conduire les deux bleus à plus de force. J'ai des petites planchettes de bois à la suite. Petit format. J'irai chercher quelques moyens formats. J'ai des agates.

 

Photos d'atelier : j'ai du attendre que la poussière en suspension dans l'air, retombe. Fenêtres ouvertes. Une série de clicher. Au 24 mm. Après le bain.

 

 

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Paris 19 avril 2010, suite Facebook: connexion

numérique nomade

 

 

 

 

imbriqué : balade interactive

 

 

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Paris, 20 avril 2010

 

 

 

 

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+++++reboot = mémoires+++++reboot = mémoires+++++reboot = mémoires+++++reboot = mémoires+++++reboot = mémoires+++++reboot = mémoires+++++reboot = mémoires+++++reboot = mémoires+++++